On parle du vide de l’esprit. Il
s’agit du vide de pensée. L’esprit, lui, est inqualifiable. Gare à celui qui
comprend l’esprit, ou qui dit le comprendre. Celui qui comprend l’esprit ne le
comprend pas et celui qui ne le comprend pas et qui dit ne pas le comprendre
s’en approche. Qu’est-ce que l’esprit, d’où vient-il, où va-t-il, voila les
questions qu’on se pose. Que certains se posent. De le chercher, on s’égare.
Lorsque celui qui deviendra le 2° Patriarche du Zen, Dazu Huike (prononciation
japonaise, 487 - 593) attendait toute la nuit dans la neige au point qu’au
matin il s’y enfonçait jusqu’à la taille, un mot, une explication, un
encouragement, un enseignement de Bodhidharma, devant l’entrée de la grotte où
vivait et méditait le Maître, Bodhidharma ne daigna pas s’exprimer. Celui qui
deviendra le deuxième Patriarche s’est alors coupé le bras gauche comme on le
voit dans les peintures à l’encre de Chine ci-dessous en gage de sincérité et
l’a présenté à Bodhidharma. Sa réponse fulgurante, sans appel, fût
celle-là : « Tu m’as apporté ton corps maintenant apportes-moi ton
esprit ». Le 2° Patriarche ne sût que dire, que répondre. Il finit par
avouer : « Bien que je l’aie cherché, je ne l’ai pas trouvé ».
Bodhidharma dit alors : « Dans ce cas j’ai pacifié ton esprit pour
toi ».
Il s’agit d’une légende. Mais il
ne faut jamais oublier qu’une légende est toujours fondée sur une base de faits
en partie réels. En conclusion :
Si
tu cherches tu ne trouves pas
Si
tu ne cherches pas tu trouves qu’il n’y a rien à trouver.
Certaines choses doivent rester
sans réponses ! L’esprit !
Om! Que la paix soit sur nous !
RépondreSupprimerLa dialectique c'est laisser l'autre aller jusqu'au bout de sa phrase !
Jusqu'au bout de lui-même !
Jusqu'à " l'homme véritable " !
La souffrance n'est-elle pas la cause de l'attachement au corps ?
RépondreSupprimerSaint Père, pardonnez tout je que j'ai pu faire par déraison ou par amour..
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