Lors d’un précédent post voici ce que je disais, en raccourci : « Il se passe partout dans le monde, aujourd’hui plus que jamais, de véritables horreurs de toutes sortes provoquées par le racisme, l’intolérance, le terrorisme, la tyrannie, le nationalisme, le gangstérisme, la barbarie, etc. Un vent de folie souffle sur l’esprit humain d’une manière planétaire. »
Depuis de
nombreuses années et plus encore aujourd’hui, c’est la course à la violence
dans les films, à la télé, dans les jeux vidéo. Je ne regarde pas la télé et
pour ne pas tomber dans son piège, je planque télécommande, décodeur, fil
d’antenne. Mais lorsque se déroule un événement sportif international comme les
Jeux Olympiques ou la coupe d’Europe de foot, alors je ressors tout l’attirail.
Lorsqu’une épreuve prend fin et en attendant la suivante que fais-je ? Je
zappe. Et là tout un autre monde apparait. Je ne parlerai pas de la pub sur la
bouffe - c’est un sujet qui me dépasse et je ne suis pas « équipé » pour
l’aborder - mais quand je vois une annonce qui dit qu’absorber un certain
produit permet de perdre deux kilogrammes la nuit, ça laisse mon stylo et la
main qui le tient pantois. Zappant toujours un peu plus, je regarde pendant un
moment un film interdit aux moins de 10 ans, puis un autre aux moins de 12 ans.
Ces films sont tellement pleins de violence qu’un enfant de plus de 10 ans, ou
de 12, qui a donc le droit de les visionner, et qui les regarde, ne peut pas ne
pas subir à l’intérieur de lui-même ces violences. A cet âge il n’est pas charpenté
pour ne pas que ça laisse de traces dommageables en
lui ! Les films interdits aux moins de 12 ans sont extrêmement
violents et je ne comprends pas comment même un adulte ne « souffre »
pas devant de tels films. Les cerveaux des enfants non encore structurés
reçoivent en pleine figure des images qui ne peuvent pas ne pas laisser
d’empreintes néfastes ! Idem pour les jeux vidéo
dans lesquels le gamin lui-même apprend à tuer, virtuellement d’accord (le
virtuel peut être assimilé à la réalité), mais à tuer quand même. Il
perd contact avec la réalité et en même temps perd contact avec lui-même.
Tous ces
films et vidéos contenant de la violence font les beaux jours et les beaux comptes
en banque des réalisateurs et des producteurs. Ils ont leur part de
responsabilité dans la violence qui se produit au quotidien !
Et là je voudrais pousser un
« coup de gueule », qui s’éclaboussera contre les murs de mon bureau car
cela demande des « pistons » que je n’ai pas, auprès des fabricants
de films, des fabricants de programmes de Gameboy, des hommes politiques,
d’arrêter la violence déployée sur les écrans.
Comme je n’ai pas de fortune
personnelle ni non plus de position sociale élevée, je ne peux que m’en
remettre à ma plume pour manifester la gravité de la conjoncture.
Taïkan Jyoji