On dit du Bouddhisme que c’est la
religion de la tolérance. Mais par rapport aux événements qui se sont produits
un certain « vendredi 13 », personnellement je ne sais comment
interpréter cette « tolérance » : comment tolérer
l’intolérable ?
Deux jours avant Rohatsu j’ai demandé à une amie, élève, qui habite Paris, Céline, de déposer en mon nom et au nom de la Falaise Verte une bougie à la place de la République.
La tolérance c’est facile pour des petites choses mais si on me questionne à ce sujet concernant la position du Bouddhisme par rapport à ces derniers événements, je n’ai pas de réponse. Je ne sais que faire, que dire. Je reste abasourdi.
Deux jours avant Rohatsu j’ai demandé à une amie, élève, qui habite Paris, Céline, de déposer en mon nom et au nom de la Falaise Verte une bougie à la place de la République.
La tolérance c’est facile pour des petites choses mais si on me questionne à ce sujet concernant la position du Bouddhisme par rapport à ces derniers événements, je n’ai pas de réponse. Je ne sais que faire, que dire. Je reste abasourdi.
Le lendemain du 13 novembre j’ai
écrit ce poème :
Seul, ce soir, éloigné de tout,
Seul, ce soir, éloigné de tout,
Sur
le rebord de mes fenêtres
Des bougies brûlent,
De l’encens se consume,
Mes larmes coulent.
Ça ne sert à rien.
Mais quand même…
Il y a une chose qu’on peut quand même faire : c’est faire grandir son cœur et faire grandir son esprit. Dans la langue sino-japonaise « cœur » et « esprit » c’est le même caractère. Faire grandir son cœur et son esprit, ça on peut le faire.
Ne laissez jamais tarir votre soif de réalisation.
Des bougies brûlent,
De l’encens se consume,
Mes larmes coulent.
Ça ne sert à rien.
Mais quand même…
Il y a une chose qu’on peut quand même faire : c’est faire grandir son cœur et faire grandir son esprit. Dans la langue sino-japonaise « cœur » et « esprit » c’est le même caractère. Faire grandir son cœur et son esprit, ça on peut le faire.
Ne laissez jamais tarir votre soif de réalisation.
Taïkan Jyoji
Photo Céline Bansart