En y
pensant on commence à avoir peur. Et beaucoup qui ont fait
l’expérience d’une sesshin normale se disent pas encore prêt à
participer à Rohatsu. Là n’est pas la vraie raison. C’est la
peur qui les retient. La peur de ne pas dormir assez, la peur de trop
de zazen. Cela dit en passant, personne n’est jamais mort de trop
de zazen.
Une autre
peur aussi : La crise. On est en période de crise alors il faut
« faire attention ». Et dans ce cas la peur paralyse tout
esprit de créativité, d’initiative. Plusieurs personnes
aimeraient faire rohatsu mais au nom de la crise et de la peur
qu’elle génère arrêtent leurs élans. Alors que le zazen va nous
conduire dans des régions inexplorées de nous-mêmes, et
développer, ce n’est quand même pas négligeable, un optimisme,
une foi, un rayonnement intérieur qui amène à traverser les
difficultés de la vie sans être abattu à l’avance par ce qui
peut nous arriver.
C’est
justement dans des moments où le monde va mal qu’il est important
de consolider ses structures intérieures afin de ne pas céder à la
peur, qui elle, est destructrice. Rohatsu va vous déboulonner ces
craintes et ces angoisses qui ne sont d’aucune aide pour faire face
aux difficultés de la vie, et faire émerger les énergies positives
et créatrices enfouies au fond de vous. Et retourner à la maison
avec une vision radicalement neuve de sa propre nature.
Une fois
sa décision prise, le samedi 24 novembre, pendant le trajet de chez
vous au Zendo, construisez un mental solide comme des barres d’acier.
T. Jyoji
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